Perspectives d’emploi Infirmier/infirmière de soins de première ligne au Québec

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme d’infirmier/infirmière de soins de première ligne au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 29 novembre 2023. En savoir plus à propos de notre méthodologie.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Bonnes

Les perspectives d'emploi seront bonnes pour les infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées (CNP 31301) au Québec pour la période 2023 à 2025.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

  • la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
  • quelques postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
  • quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

La demande pour cette profession est importante et s'explique par la croissance de la population et son vieillissement ainsi que par les priorités gouvernementales dans le domaine de la santé.

Chaque année, le gouvernement ajoute des mesures et augmente les budgets pour améliorer les services et les rendre plus accessibles à la population, ce qui implique des embauches supplémentaires.

La croissance d'emploi sera aussi soutenue par l'ouverture de plusieurs maisons des aînés et par la bonification des soins à domicile.

Pour rattraper le retard en chirurgie entraîné par la gestion de la pandémie, le gouvernement vise un plus grand recours aux cliniques privées, ce qui favorisera aussi cette profession.

La rareté de personnel infirmier, qui s'est aggravée durant la pandémie, touche la majorité des régions du Québec. Le gouvernement a mis en place des mesures pour favoriser le recrutement, dont des bourses d'études ainsi qu'un important plan de recrutement à l'international.

Comme les gestionnaires du réseau de la santé favorisent l'embauche de personnel plus polyvalent, les diplômés universitaires sont en grande demande et leur proportion a d'ailleurs augmenté au sein de l'effectif. En fait, la formation universitaire en sciences infirmières est de plus en plus requise pour accéder à certains postes, notamment dans les CLSC et les groupes de médecine familiale.

Alors qu'elles sont bonnes à l'échelle de la province, les perspectives d'emploi de cette profession seront modérées dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean.

Voici quelques faits saillants au sujet des infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées au Québec :

  • environ 70 500 personnes occupent un poste dans cette profession
  • les infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées travaillent principalement dans les industries suivantes :
    • hôpitaux (SCIAN 622) : 78 %
    • services de soins de santé ambulatoires (SCIAN 621) : 9 %
    • établissements de soins infirmiers et de soins pour bénéficiaires internes (SCIAN 623) : 6 %
  • leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
    • travail à temps plein : 80 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
    • travail à temps partiel : 20 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
  • 72 % des infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées travaillent toute l'année tandis que 28 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 45 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
  • moins de 5 % des infirmiers autorisés/infirmières autorisées et infirmiers psychiatriques autorisés/infirmières psychiatriques autorisées sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • leur répartition selon le sexe est :
    • hommes : 12 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
    • femmes : 88 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
  • le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
    • pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
    • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
    • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
    • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 42 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
    • baccalauréat : 45 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
    • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 8 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Légende

0 sur 5 étoiles
Indéterminées
1 sur 5 étoiles
Très limitées
2 sur 5 étoiles
Limitées
3 sur 5 étoiles
Modérées
4 sur 5 étoiles
Bonnes
5 sur 5 étoiles
Très bonnes

Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

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