Perspectives d’emploi Programmeur/programmeuse en intelligence artificielle au Québec

Explorez les perspectives d’emploi actuelles et futures des personnes qui travaillent comme de programmeur/programmeuse en intelligence artificielle au Québec ou dans l’ensemble du Canada.

Débouchés au Québec

Ces perspectives d’emploi ont été mises à jour le 11 décembre 2024.

Perspectives au cours des 3 prochaines années

Les perspectives d'emploi seront bonnes pour les développeurs/développeuses et programmeurs/programmeuses de logiciels (CNP 21232) au Québec pour la période 2024 à 2026.

Les facteurs suivants ont contribué à cette conclusion :

• la croissance d'emploi prévue devrait entraîner la création de plusieurs postes
• quelques postes deviendront disponibles en raison de départs à la retraite
• quelques travailleurs expérimentés sont à la recherche d'un emploi dans cette profession

L'emploi dans cette profession dépend principalement de la demande de services professionnels, scientifiques et techniques et, dans une moindre mesure, de celle de l'industrie des jeux vidéo. Plusieurs autres secteurs ont également recours à ces professionnels, comme l'industrie de l'information et celle de la finance et des assurances.

L'évolution rapide des technologies de l'information et son implantation dans un nombre accru de domaines procurent un net avantage à ces travailleurs. Plusieurs créneaux des technologies de l'information sont en expansion, dont la cybersécurité, les services infonuagiques, la cryptographie, le développement mobile ou d'applications plus intuitives, l'intelligence artificielle et l'automatisation.

Nécessaires au maintien de leur compétitivité, la transition des entreprises vers cette nouvelle ère numérique, la recherche et le développement, la robotisation et la quête d'une plus grande productivité contribueront à la création de nouveaux postes.

Les besoins continus pour le développement et la mise à jour des logiciels soutiendra certains emplois.

Les perspectives sont moins positives que par le passé dans l'industrie du jeu vidéo. Toutefois, étant bien implantée au Québec, celle-ci continuera de générer certaines possibilités d'emploi pour cette profession (jeux mobiles, animation, réalité virtuelle et augmentée, etc.).

Voici quelques faits saillants au sujet des développeurs/développeuses et programmeurs/programmeuses de logiciels au Québec :

• environ 34 450 personnes occupent un poste dans cette profession
• les développeurs/développeuses et programmeurs/programmeuses de logiciels travaillent principalement dans les industries suivantes :
  • conception de systèmes informatiques et services connexes (SCIAN 5415) : 50 %
  • industrie de l'information et industrie culturelle (SCIAN 51) : 13 %
  • finance, assurances, immobilier et location (SCIAN 52, 53) : 10 %
• leur répartition entre le travail à temps plein et à temps partiel est :
  • travail à temps plein : 94 % par rapport à 82 % dans toutes les professions
  • travail à temps partiel : 6 % par rapport à 18 % dans toutes les professions
• 76 % des développeurs/développeuses et programmeurs/programmeuses de logiciels travaillent toute l'année tandis que 24 % travaillent seulement une partie de l'année, par rapport à 62 % et 38 % respectivement dans toutes les professions. Ceux qui travaillent seulement une partie de l'année le font en moyenne pendant 46 semaines par rapport à 43 semaines dans toutes les professions
• 6 % des développeurs/développeuses et programmeurs/programmeuses de logiciels sont des travailleurs autonomes, par rapport à 12 % dans toutes les professions
• leur répartition selon le sexe est :
  • hommes : 85 % par rapport à 52 % dans toutes les professions
  • femmes : 15 % par rapport à 48 % dans toutes les professions
• le niveau d'éducation atteint par les travailleurs de cette profession est :
  • pas de diplôme d'études secondaires : moins de 5 % par rapport à 12 % dans toutes les professions
  • diplôme d'études secondaires ou l'équivalent : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme d'apprenti ou d'école de métier : moins de 5 % par rapport à 19 % dans toutes les professions
  • attestation ou diplôme d'études collégiales ou certificat universitaire de premier cycle : 18 % par rapport à 22 % dans toutes les professions
  • baccalauréat : 48 % par rapport à 17 % dans toutes les professions
  • certificat ou diplôme universitaire supérieur au baccalauréat : 28 % par rapport à 11 % dans toutes les professions

Ventilation par région

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Source Information sur le marché du travail | Méthodologie des perspectives d’emploi

Conditions du marché du travail au cours des 10 prochaines années

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